Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 :: londres :: inner london :: shoreditch Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
A quiet evening | ft. Damon
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 24 Mar - 21:21
Musique d'écriture
Tu es de nouveau seul, ce soir. Ce qui n’est pas incohérent, en soi ; puisque tu n’as invité personne. Et ça te convient. Le lundi, tu es au bureau. Peu de tes collègues sont productifs, préférant faire remonter leur capital social en discutant de leurs weekends respectifs. Toi, tu t’en fiches. Tu as ton casque sur les oreilles, tes lunettes sur le nez et le thermos de thé rempli à côté. Que tu sois ici ou ailleurs ne change pas grand-chose à ton comportement au boulot. On vient te voir quand on a besoin, on te laisse tranquille le reste du temps.

Simple, clair et efficace.
En théorie.

Dans la pratique, il y a déjà beaucoup de stimuli. Le casque aide, tout comme concentrer le regard sur l’écran. Mais il y a aussi les autres, tout autour. Et leurs émotions parasites. C’est surtout pour ça que tu viens le lundi. Quitte à devoir faire acte de présence un jour par semaine, autant que ce soit lorsque les autres sont dans les meilleures dispositions ; ce qui te permet à toi de passer une relativement bonne journée.

Le lundi soir, tu as aussi ta petite routine ; que tu as fini par apprécier. Si tu devais faire comme tout le monde, tu irais sûrement prendre une pinte, à peine sorti du boulot. Ou tu pourrais faire tes courses. Flâner en ville. Vivre. Mais ce serait sans compter les coups de rage qui claqueraient sans raison apparente, logique ou socialement acceptable. Et que tu contiens déjà bien assez le reste de la semaine ou le weekend, à croiser tout ce monde que tu ne veux pas voir.

A la place, tu restes un peu plus longtemps au bureau. Tu finis tes tâches et t’avances un peu pour les jours suivants. Les rues sont plus calmes mais les transports toujours chargés. Alors tu vas dans ce petit salon de thé – en face d’un pub huppé – et tu retrouves ta place habituelle. Assis en tailleur dans un fauteuil confortable, écouteurs dans les oreilles ; tu passes ton temps sur ton ordinateur portable posé sur la table basse, une boisson chaude à côté. Le personnel est agréable et les clients plutôt tranquilles.

Et c’est calme. Tellement calme.
Pour l’instant.

Parce qu’il y a une chose que tu ignores, Eleazar : c’est que dans le bar d’en face, c’est soirée sport. Et que ça va être fort en émotions.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 26 Mar - 15:26
Assis dans un coin, je profite de mon salon de thé préféré.  Calme et apaisant, un lieu propice à l’art comme je dis toujours. Je ne relève pas la tête de mon carnet de croquis quand les clients entre et sortent du salon. La seul fois où je lâche mon travail c’est pour prendre mon verre de citronnade que je sirote doucement avec une paille. Mais après trois heures à bucher sur une planche à dessin, je pose enfin mon carnet et je détache mes cheveux quelques secondes, je croise mes bras derrière ma tête et je ferme les yeux en me balançant avec douceur sur ma chaise pour fixer le plafond. Après ce petit moment à laisser virevolter mes pensées, je décide de m’y remettre. Les deux pieds de ma chaise tape doucement sur le sol et je rattache mes cheveux en chignon coiffé décoiffé. Je vais pour plonger mon regard dans mon carnet, mais il se stop sur quelqu’un qui n’était pas là tout à l’heure. Assise en tailleur sur un siège, les écouteur dans les oreilles il semble dans son monde. J’en profite alors pour rapidement dessiner son portrait sur une feuille vierge de mon carnet. Je ne sais pas pourquoi, mais sa tête m’inspire.

Je dessine donc vite et bien les premiers traits, puis j’attaque les détails, les ombres. Je ne sais pas combien de temps ça me prend, mais je me concentrer.
Une fois le dessins terminé, je finis mon verre et je me lève pour m’approcher de lui. Hors de question que je le touche, il a des écouteurs, il pourrait sursauter. Alors doucement je prends la feuille que je retire de mon carnet et je la fait glisser sous ses yeux en souriant.

Droit devant lui j’attends qu’il réagisse et s’il venait à retirer ses écouteurs, je me présenterais. Sinon je me contenterais de lui sourire tout simplement.

Je ne sais pas s’il va vouloir garder son dessin, ou s’il va me le rendre. D’un côté il va peut-être se dire que ça fait peur un mec qui vous dessine. Mais je n’ai pas vraiment la tête d’un psychopathe…
Vêtu simplement d’un jean, d’une paire de basquet et d’un long t-shirt blanc, je suis ce qu’on appel un gars banal. Et mon délire à moi, c’est de dessiner ce qui m’inspire. Et je dois avouer que passer d’une planche de mangas sur deux hommes qui se disputent à un dessin de portrait ce n’est pas déplaisant. Encore une fois je m’adapte.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Ven 1 Avr - 18:38
Tu es dans tes photos, dans ton monde. Tu fais ton tri, appliques quelques traitements pour que tout soit cohérent ; mais tu laisses surtout ton esprit se balader, revivant chaque prise de vue. C’est agréable, l’espace d’une petite heure, de pouvoir complètement t’évader et revenir à ce qui te plait vraiment.

Immortaliser ces instants, uniques et éphémères.
Et avoir tout le temps de les apprécier, une fois capturés.

Tu touches à peine à ton thé initialement bouillant, qui est bien tiède quand tu te sers une gorgée. Le monde n’existe plus autour de toi et rien ne saurait te perturber, t’extraire de cette intense concentration.

Enfin … Presque.

Le bout de feuille descend doucement dans ton champ de vision, mais tu ne réalises pas. Ce n’est que lorsqu’il se superpose à ton écran que tu comprends, qu’il y a quelque chose de bizarre. Quand les deux neurones disponibles dans ton cerveau font enfin la connexion, la réaction en chaîne s’exécute et, d’une simple information, tu réagis au centuple.

Tu sursautes et recules dans ton fauteuil, le dos collé au textile. Tes mains se croisent devant toi, comme pour te protéger et tu inspires soudainement. Le temps que ton cerveau logique comprenne ce qu’il vient de se passer, ton cerveau émotionnel s’est déjà exprimé.

- Shit !

Le regard rond, tu fixes le type qui se tient debout et bien trop près à ton goût. Son torse, surtout. Tes yeux remontent un peu, jusqu’à croiser les siens. Tu te figes une seconde, puis deux et reviens aussitôt à ta hauteur. Et sur ce bout de papier qui t’a fait sursauter. Tu prends une nouvelle inspiration, pour te calmer. Il te faut encore quelques secondes pour réfléchir à quoi lui dire.

- C’est … Moi ?

Tu réalises que tu as encore le fond de musique dans les oreilles et prends le temps de mettre ta musique en pause, puis ranger les écouteurs dans leur étui. Tu observes le croquis, obtenant une réponse implicite à ta question finalement inutile. Maintenant que tu as éclairci ce point, il reste d’autre questions en suspens ; qui pourraient bien perdre patience. A commencer par :

- C’est à vendre ? Ou c’était pour me montrer ?

Le ton de ta voix est détaché, comme dénué de toute émotion. C’est juste une question, déterministe. La plupart des gens l'auraient gardée pour eux ; ou auraient choisi une approche plus … Sociable ? Pour être honnête, tu n’as pas réfléchi aussi loin. Tu as une question, tu la poses. Avant qu’il ait le temps de répondre, tu te fais une autre réflexion. Initialement pour toi-même, qui finit tout de même par sortir de ta bouche.

- Je n’ai pas de monnaie sur moi … Mais je peux te payer une boisson. Si tu veux …

Ton regard se fait rond, toujours posé sur le bout de papier, quand tu t’entends lui dire ça. Et tu te sens soudainement très con. Non, pas d’être aussi tranchant ; ça tu ne t’en es jamais vraiment soucié, trop déterministe pour avoir la moindre demi-mesure. Plus le fait que tu aies proposé de lui payer un verre … Et ce que ça implique.

Qu’il puisse penser que tu l’invites à consommer ce verre en ta compagnie.
Et qu’il s’autorise à te taper la discussion, pendant des heures.

Toi, chercher un peu loin ?
T’es soft, là.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 6 Avr - 17:35
Je ne bouge pas, je reste droit et j’attends de voir ce qu’il en pense. Déjà, je l’ai surpris. J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur. Mais je me vois mal l’aborder en mode salut, je t’ai dessiné. Et puis au pire si jamais je dérange, il me le dira.
Il me demande si c’est lui. Je souris doucement et je réponds tandis qu’il range ses écouteurs.

« Oui, c’est vous… Votre visage m’a inspiré. »

Il me demande ensuite si mon dessin est à vendre. Ho…J’oublie souvent que les gens vendent tout et n’importe quoi. Rare sont ceux comme moi qui préfère faire un cadeau plutôt que de proposer ses services contre un paiement quelques conques. Je lâche doucement le dessin sur ses jambes et recule d’un pas en répondant toujours aussi souriant.

« C’est un cadeau. Je gagne déjà ma vie en dessinant d’autres choses. Là, c’est plus une esquisse sur le fait. Donc s’il vous plaît, je vous l’offre. »

J’ai l’impression qu’il se prend la tête. Je me trompe peut-être hein, mais je ne sais pas, c’est l’impression qu’il donne. Je me frotte un peu la nuque et je lui propose d’une voix calme et douce.

« Mais me faire payer un verre ne me dérange absolument pas. »

Et pour ne surtout pas m’imposer, j’ajoute.

« Si ça vous tente qu’on boit un verre ensemble. Y a une place à ma table »

Je le laisse réfléchir et je lui laisse mon cadeau. Puis je lui tourne le dos et je vais reprendre ma place dans le siège où j’étais tout à l’heure et je reprends mes dessins avec un air rêveur. Je ne sais pas s’il va venir, en tout cas, je garde son visage en tête. Certains trait de ce garçon m’inspire pour un nouveau personnage dans mes planches de dessin. J’ouvre mon carnet à nouveau et je reprends un dessin que je continue. J’ajoute les ombres, quelques expressions sur leur visage et ce qui manquait… Les cheveux d’un des personnages. Je relève doucement la tête pour apercevoir l’homme à qui j’avais fait un dessin et doucement, je me concentre à nouveau sur mon dessin et je commence à faire ses cheveux. Sa coupe de cheveux m’inspire et rapidement, mon dessin prend forme. Deux hommes qui discutent face à un lac. .
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 23 Avr - 23:16
Tu l’as … Inspiré ? Eleazar Williams, muse de son état ! On ne te l’avait jamais faite, celle-là ! Bon, pour être honnête : personne n’y est jamais allé par quatre chemins pour te faire un compliment. Ou n’y est jamais allé, tout court. Vu ce que tu es capable d’en extraire, que ce soit de la façon attendue ou de travers … Et puis, pour le coup, ce n’est pas ce qui te marque le plus.

Pour un truc fait à la va-vite, c’est plutôt pas mal.

Ça te rassure un peu, quand il annonce qu’il a déjà un travail. Ou quand tu as la validation implicite qu’il ne va pas te tanner, pour obtenir quelque chose en retour. Comment ça, tu en fais déjà trop ? Ça t’est arrivé quoi, une paire de fois ? Ce qui est bien suffisant pour envisager que ça arrive, une fois de plus !

Mais au lieu de t’arrêter là, il faut que tu sois un peu trop arrangeant. Voire engageant. Le type est bonne patte et ne cherche pas à s’inviter. Mais ne refuse pas non plus. Ce qui te laisse le choix – et la p*tain de responsabilité – de continuer sur ton jet de social ; ou considérer que tu as eu ta dose pour la soirée et qu’il est temps de rentrer.

Tu ne dis pas grand-chose, mais l’intensité de ton regard qui poignarde le vide pourrait bien te trahir ! L’inconnu ne semble pas attendre la Vierge et retourne à sa place. Ce qui est cohérent et d’une logique implacable. Il n’empêche que son absence de gêne, de réaction quelconque et le manque total d’impatience de sa part … Te perd.

L’équation à trop d’inconnues commence à te faire chauffer sérieusement le cerveau et c’est en l’observant dessiner que tu remarques un truc. Qui te fait, dans l’ordre : a. cesser de réfléchir dans le vide b. te bouger les fesses c. kiffer un peu d. la réponse d. Tu te dépêches d’immortaliser la scène et le prendre en photo ; tandis qu’il est -lui- dans son monde.

Tu vérifies ta prise de vue et, satisfait, ranges rapidement ton fatras. Ceci fait, tu passes au comptoir régler ce que tu dois à ta table et informes que tu vas commander quelque chose d’autre ; pointant la table du monsieur d’un mouvement furtif. Tu finis d’ailleurs par t’y diriger et t’y poser. Une fois bien vissé sur ta chaise, tu ressors ton ordinateur et te demandes quoi faire.

Oui tu vas lui payer un verre. Non ça n’implique pas de lui donner toute ton attention. Non ce n’est pas très cool décrit comme ça. Oui tu t’en fous. Ou pas. A y réfléchir, tu réalises que tu es en train de te mettre dans tous tes états pour pas grand-chose. Non, ça ne veut pas dire qu’il ne représente rien, mais … Aaaaaargh !

- Tu veux quoi ? A boire, j'veux dire.

La première partie énoncée avec toute la frustration que ton cerveau vient d’accumuler … Si tu voulais l’envoyer bouler, t’aurais dû t’arrêter là, El ! Au moins, ça a le mérite de mettre ta machine à penser en pause et, par réflexe, tu retournes à ce que tu faisais juste avant. Tu charges les toutes dernières photos depuis ton appareil et commence à faire les traitements habituels. T’arrêtant sur celle que tu trouves la plus sympa, tu finis par demander, toujours sans filtre mais un peu plus posé :

- Quel type de dessins tu fais ? La paye est bonne ?

Tu devrais peut-être envisager d’élaborer un peu, quand tu poses ce genre de question. Parce que même si le chemin de pensées est évident pour qui connait le contexte – ou désespère en te voyant raisonner à l’extrême – une fois hors de ton crâne c’est un peu plus subtil.

On va dire.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 2 Mai - 13:47
Assis à ma table, je continue de dessiner. Je me dis que ça fera une bonne couverture pour mon prochain tome. Ma saga fait des ravages, que ce soit sur un public féminin ou masculin, j’ai ma communauté et elle grandit chaque jour.
Je ne remarque pas qu’il m’a pris en photo. D’un côté, je ne risque pas de râler, il m’a pris en photo et moi, je l’ai dessiné. C’est un peu pareil en soit.
Concentré sur mon dessin, je souris doucement quand il vient s’asseoir à ma table. Il en a mis du temps. Mon crayon gratte sur mon papier à gros-grain. Je relève les yeux vers mon visiteur et je souris alors qu’il sort son ordinateur. On pourrait croire à mon physique que je suis timide et pourtant, je suis juste quelqu’un de discret, mais lui…Il semble timide ou bien juste il réfléchit trop ce qui expliquerais la raison du temps qu’il a mis pour venir me rejoindre.
Je pose tout de même mon regard sur son visage, il semble réfléchir et quand il me demande ce que je veux et qu’il précise, je ricane un peu et je lui réponds.

« Une menthe à l’eau s’il te plaît »

Il commence puis se concentre à nouveau sur son ordinateur alors je fais de même. Je reprends mon dessin et lorsqu’il me questionne à nouveau, je réponds tout simplement.

« Je suis Magaka… Spécialiser dans le Yaoi. Les relations entre hommes si jamais tu ne lis pas de mangas et quant à la paie, je suis paiera aux ventes. Par chance, mes histoires d’amour sur papier semblent plaire. »

J’apporte une touche final à mon dessin et je montre le carnet au jeune homme en souriant. Il pouvait y voir un couple d’hommes qui se regardent. Un regard intense, sensuel et… Assez déstabilisant, il faut l’avouer. Mais rien de sexuel ou d’érotique, juste deux hommes qui se regardent.
Je pose ensuite le carnet en le fermant alors qu’on nous amène notre commande. Je prends alors mon verre et je lui demande.

« Et toi ? Tu travailles dans quoi ? »

Je sirote doucement ma menthe en le fixant du regard. Puis je me rends compte à la fin de son discours que je ne connais pas son nom et lui ne connaît pas le mien. Je pose mon verre et je lui dis.

« Au fait, tu t’appelles comment ? Moi, c’est Damon »


Ouais bon ça fait un peu écolier, il manquerait plus que je lui lâche un, tu veux être mon ami ? Et on pourra dire que j’ai six ans. Je glousse un peu et je l’écoute me répondre.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 29 Mai - 22:58
Tu arques un sourcil, quand il annonce qu’il est mangaka.  Oui tu sais c’que c’est, mais tu es surtout surpris d’en voir à Londres. Puis il précise le style de mangas. Ça rentre par une oreille, analyse, puis ça ressort. Et tu te sens soudainement très con. Pas parce que le type dessine des relations entre hommes et patata … Non.

Parce que tu sais exactement à quoi ça ressemble, du Yaoi.

C’est pas le style de lecture dont tu te targues – pour ce que tu t’exprimes, en même temps – et tout comme tu n’as pas forcément envie de parler lingerie en public, tu essaies de ne pas réfléchir plus longtemps au nombre de séries que tu as lues ou regardées – ça doit dépasser la centaine, pour info. Tu retournes à ton ordinateur, essayant de te concentrer sur quelque chose de concret. Oubliant accessoirement de commenter ou le remercier pour sa réponse, l’homme te ramène au sujet en te tenant son carnet.

Il ne t’aide pas, là …

Tu te saisis de l’objet et observes les personnages dessinés. Tu reconnais vaguement quelques traits, mais constates surtout qu’il a une bonne patte. Tu en profites pour feuilleter les pages précédentes et te dépêches de lui rendre ; pour te grouiller de changer de sujet.

Heureusement pour vous – surtout pour toi – sa boisson arrive. Et il part sur autre chose. Tu es un peu surpris qu’il te demande et tu réfléchis sérieusement à la meilleure façon de décrire ça. Nombre de qualificatifs peu joyeux te passent en tête, mais tu t’en tiens à un simple :

- J’fais du support … Logiciel … En informatique.

Tu hésites à lui parler photo, mais c’est assez évident en soi. Et puis … Et puis tu ne sais pas. Voilà. Tu penses que c’en est terminé des questions sur toi, que tu vas pouvoir retourner à ton truc en solo – mais en compagnie de quelqu’un – quand il reprend. Tu ne sais pas pourquoi, mais au moment où il te demande comment il t’appelle et qu’il se présente, tu as soudain un grand sourire. Une joie immense qui te remplit et tu pourrais presque le serrer dans tes bras, tellement tu es heureux en cet instant.

Est-ce que tout va bien ?

Le temps que tu réalises, c’est déjà en train de redescendre. Car tu comprends vite que ça ne vient pas de toi, que ça n’est pas toi. Tu te retournes puis jettes un regard noir et inquisiteur aux clients. Nope, personne qui ne transpire de joie au point que ça déborde sur toi ! Tu retrouves cet air aussi refermé que morne et réponds à Damon, de façon plutôt neutre :

- Eleazar. Tu peux m’appeler El’.

C’est comme ça que tout le monde t’appelle, de toute façon. Bel et bien revenu à ton état normal, tu ne comprends toujours pas qui t’a contaminé avec ses humeurs. Subitement pris d’un doute, tu demandes à Damon, cash.

- T’es heureux, toi ? J’veux dire … Là, maintenant ?

Le doute, le respect et la bienséance ? C’est pour les civils.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 14 Juin - 17:31
Je suis quelqu’un d’assez sociable quand je m’y mets et si ma rencontre n’avait pas accepté de venir boire un verre avec moi, j’aurais pu croire qu’il n’avait pas spécialement envie de parler avec moi. Mais bon puisqu’il a accepté de partager ma table, c’est que quelque part, il a envie de discuter.
Je me présente alors, car nous n’avons pas échangé nos prénoms et voilà que le jeune homme se met à sourire grandement. Je me demande ce qu’il lui arrive, car depuis tout à l’heure son visage est plutôt mystérieux. Il se présente donc sous le nom d’Eleazar. Je souris doucement et je l’entends me poser une question. Une question surprenante soyons honnête. Je hausse les épaules et je lui réponds poliment.

« Bah je suis toujours heureux de parler avec de nouvelle personne. Mais si tu as peur que je te saute dessus pour une embrassade, tu peux te détendre. Je suis quelqu’un qui aime connaitre les gens avant »

Je glousse un peu car pour moi c’est juste une petit boutade. Je suis quelqu’un d’assez taquin alors forcément. Je prend ma menthe à l’eau et je commence à siroter mon verre en portant la paille à mes lèvres. Je lève les yeux sur Eleazar en souriant un peut puis je repose mon verre et je reprend la parole car apparemment si je veux entendre sa voix, il faut que je mène la discussion.

« Du coup, je connais ton nom, ton boulot…Tu as une famille ? Une femme ? Un homme ? Des enfants ? Un chat ? Un chien ? »

Que de curiosité venant de moi. Mais d’un côté, je cherche comment lui faire la conversation, car là, clairement, je commence à être à court d’idée et je me vois mal reprendre le dessin alors qu’il est là.
Je l’écoute donc me parler tout en touillant mon verre et je lui donne ensuite des infos sur moi.

« Moi, je vis en banlieue avec ma sœur. Et je bosse. Ma vie se résume un peu à ça. Je n’ai pas des masses d’amis donc forcément, je me noie dans le travail. »

Oui, j’étais un espace d’ermite qui dessine plus qu’il ne vit.
Un serveur passe et il s’écarte pour ne pas percuter un client. Manque de bol, il bouscule notre table et ma menthe se repend sur mon pantalon, mais aussi sur mon carnet de dessins.

« Ho non »


Vite, je le ramasse et je le secoue un peu. On peut sentir que je me sens mal. J’ai beaucoup d’heures de boulot dans ces croquis.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 28 Juin - 19:51
Comment ça, une embrassade ?! Ah, c’est uniquement s’il connaît les gens avant … C’est supposé être rassurant ? Pas comme si, immédiatement après, il cherche à te connaître plus ! Est-ce que ça te donne dix, quinze minutes avant qu’il tente de te rouler un patin ; ou plutôt une heure ?

Et puis les questions, enchainées comme ça, plus intrusives les unes que les autres … ça va trop vite. Raconter ta vie, c’est clairement pas ton truc. Et la curiosité d’autrui sur ta personne … Dieu que ça peut te mettre mal à l’aise. Surtout si c’est pour qu’il ait assez de raisons de te sauter dessus ensuite !

Il t’a vraiment marqué, avec ça ; n’est-ce pas ?

- Je … Vis seul.

Tes jambes se sont repliées devant toi et tu as la tête sur les genoux, le dos voûté. Tu veux te rentrer un peu plus dans cette carapace invisible, mais le fauteuil n’est pas très adapté pour ça. Tu espères, d’un côté, qu’il en a eu assez pour ne pas te harceler plus de questions. De l’autre … Que ce n’est pas suffisant de justifier que …

On a compris, Eleazar.

Tu écoutes à peine sa réponse, tentant de reprendre le contrôle sur l’angoisse qui monte. Un exercice de respiration plutôt discret et quelques mantras récités dans ta tête ; tu penses que ça va le faire … Puis vient le drame. Tu rattrapes rapidement ton ordinateur avant qu’il ne prenne l’eau mentholée ; tandis que Damon semble particulièrement affecté par son carnet qui joue les buvards.

C’est un euphémisme.

Malheureusement pour toi – et pour lui, accessoirement – tu sais exactement ce qu’il ressent. C’est tellement rapide, intense et près de toi que tu te prends la vague d’émotions avec autant de violence que ce que tu t’imaginais de son embrassade. Et ça déborde en toi. Tu commences à trembler de partout et, sans réfléchir, tu plis immédiatement bagage. L’ordinateur dans ton sac, le sac sur ton dos et ton dos qui file vers la sortie.

- Je dois y aller.

Un petit mot pour son carnet ? Pas maintenant. Tu passes la porte et à peine tu fais quelques pas que tu te prends une nouvelle émotion forte et joyeuse, droit dans ton petit cœur. Non, c’est pas un crush, mais plutôt les supporters du bar d’en face qui sont au taquet. Remonté à bloc, tu prends la tangente et files droit vers le Tube. Le mélange des deux émotions contradictoires ne fait pas bon ménage et, à mi-chemin, tu finis par hurler un bon coup.

- FAIT CHIER !!!!

Le fait d’expulser tout ça t’aide à te faire redescendre ; et t’attirer l’attention des passants. Mais les passants, tu t’en fous, car tu es déjà en train de filer vers le métro pour rentrer chez toi.

Soirée de merde. Sympa quand même, avec un type mignon il faut avouer. Mais soirée de merde quand même !
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 3 Juil - 14:05
Vouloir apprendre à le connaitre ne semble pas être une bonne idée. Je remarque sa position, sont dos voutés. J’entend sa réponse et je change de sujet en parlant de moi. Je suis moins méfiant que lui et je me dis qu’il a surement ses raisons.

Mais le drame arrive, un serveur qui tente d’esquiver un client bouscule notre table et ma menthe se déverse sur la table. Eleazar sauve son ordinateur, mais moi il est trop tard pour mon carnet de dessins et mes centaines d’heure de gribouillage. Je me sent tellement mal à l’intérieur d’avoir perdu bêtement mon travail. Je prend le carnet que je tente de sauver quand mon compagnon de discussion se lève et part. Il m’annonce qu’il doit y aller. Je suis assez choqué. Tout semblait bien se passer jusqu’à ce que je le questionne.

Mon mal être s’accentue. J’ai fait un truc de mal ?
Malheureusement je n’en serais pas plus. Le serveur revient vite avec un torchon et s’excuse. Je soupir et le rassure.

« Ce n’est rien je vais le faire sécher chez moi »

Je me lève doucement et je prend mes affaires pour retourner ensuite chez moi. Je fais alors sécher les pages une par une avec un sèche-cheveux. Je sauve des dessins, mais d’autre son mort. Je repense de temps en temps à Eleazar et sa réaction. Peut-être que mes questions étaient trop intimes. Je ne sais pas trop ce qu’il y a eu. Mais d’un coté je ne le connais pas donc on ne va pas chercher plus loin.

Une fois mes pages sèches, je refait mon carnet et je pose tout sur mon bureau en soupirant quand je vois mon livre en cours. Je vais devoir dessiner une bonne partis de la nuit. Je m’assoit alors que la journée passe et je dessine sans me déconcentrer malgré le fait que je revois souvent le visage du jeune homme.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: