Eleazar Williams
El', L
25 ans
origines anglaises
anglais
homo'
technicien support
mélancolie
La première chose qu'on remarque chez toi ... C'est qu'on ne te remarque pas. T'es pas très grand, passe-partout et tu aimes qu'on te fiche la paix. Ton regard souvent vers le bas, à fixer pas très loin devant sans jamais croiser le jugement des autres. C'est à peu près comme ça que tu vois le reste du monde. Avec la peur de leur regard, sur toi.
En ton for intérieur, c'est compliqué, aussi. Ou juste pas simple à expliquer. Tu penses, bien sûr. Tu as des envies, des désirs, des peines. Mais c'est tellement difficile à partager. Alors tu gardes ça pour toi. Ce qui fait de toi un très bon confident, ironiquement.
Avec ta famille, tes proches, c'est tout aussi étrange. Tu apprécies leur compagnie, mais à petite dose. Leur présence te fait du bien, mais l'excès arrive très vite. La plupart de tes relations, tu les entretiens à distance. C'est un canal qui te convient plutôt bien, en fait, loin du danger que l'autre peut représenter.
L'Enfer, c'est les Autres.
De mémoire, tu t'es toujours senti seul. Entouré, mais seul. Plutôt à l'aise dans ta zone de confort, loin des gens ; un cocon que tu as appris à construire, à entretenir. Deux sœurs et des parents aimants, une vie tranquille, plutôt banale en fait.
Les années d'étude avant l'université, tu préfères les oublier. Ne pas en parler. Toi qui est peu loquace, c'est assez drôle de voir te renfermer un peu plus, quand ta famille aborde de nouveau le sujet. Parce qu'il y a eu ton coming-out, ton premier baiser ; mais aussi tes premières déceptions, tes premières peines de cœur ...
Et ta première colère.
La vraie.
Pour quelqu'un qui passe pour une coquille vide, te voir déborder eut été bien étrange. Et triste. Car il n'a fallu qu'un échec - cuisant, certes - pour que tu claques la porte à de futures relations. Et tout ce que tu avais à découvrir.
Quand il a fallu choisir les études supérieures, tu as pris la photographie. Il y a quelque chose qui t'a toujours plu, à immortaliser ces moments. Parfois les mettre en scène, le plus souvent en valeur. Tu as essayé d'en faire ton gagne pain pendant quelques années, mais tu as découvert un peu tard qu'il était trop complexe pour toi d'en vivre.
Alors tu as trouvé un petit boulot, puis un autre, pour finir par faire un travail alimentaire. Qui ne te plaît pas énormément, mais te suffit. Et te permet de garder la photographie comme quelque chose que tu apprécies, au lieu de le subir.
I gotta feeling : C'est furtif, subtil et particulièrement énervant. De temps en temps, selon son degré de fatigue et l'intensité émotionnelle des gens autour ; Eleazar peut "ressentir" les autres. Souvent leurs peines, leurs colères. Leur désespoir. Il faut que ce soit intense, mais s'il est à portée ... Il vous ressent. Et il comprend.
Il ne veut pas savoir, mais n'a pas le luxe de choisir quelle station de télé-drama recevoir. Et il n'a pas encore trouvé le bouton off. Autant dire que se balader sous terre aux heures de pointe est devenu une purge.
L'Enfer, c'est Toujours les Autres.
un petit mot ? Votre forum est tout mignon et j'ai craqué direct ♥
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