crybaby + fan de ballet + actrice de pièce de théâtre + amoureuse du make-up + change de wig à chaque date + un peu tête en l’air + fumeuse + mais pas d’alcool + irish coffe seulement + fait des origamis pour s’occuper les mains + tue ses plantes à coup de perruques et chapeaux + un peu désintéressée + cherche le grand amour + son prince sur son cheval blanc + aimerait être nancy tremaine du film enchanted + sa sonnerie de téléphone c’est celle des totally spies + un peu hypocrite des fois + fait le ménage rarement + vit dans un petit deux pièces + essaye de tenir un bullet journal sans jamais y arrive + à des cendriers au quatre coins de chez elle + des bougies aussi + collectionne les petits trucs mignons + à des crystaux qu’elle purifie jamais + lithothérapeuthe du dimanche +
wwwtu te souviens du collège comme de cette période désagréable où tu connaissais personne, où personne ne te connaissait non plus et surtout où même toi tu te connaissais pas. en pleine crise de croissance t’essayais de te faire des amis pour la vie sans savoir que ces gens là, tu les verrais sûrement jamais dans les années à venir. sauf peut-être quelques-uns. et encore.
des années de manque de confiance que tu essayais de cacher par du fond de teint trop foncé pour toi, des vêtements un peu trop large mais c’était ‘ton style’ en fait. le nez un peu trop penché sur des bouquins qui n’étaient pas encore de ton âge mais tu t’es toujours laissée emportée par les aventures qu’on te racontait.
avec du recul, c’est surement la période qui t’as le plus marqué, celle qui à fait de toi celle que t’es aujourd’hui. de pas trop te connaitre, d’essayer d’être quelqu’un avant même d’être toi, c’est ce qui à vraiment crée ta passion pour le théâtre, la possibilité de vivre autre chose, d’être quelqu’un d’autre. de pouvoir faire rêver les autres aussi.
ça à peut-être commencé avant, quand tu piquais le make-up de ta mère pour faire semblant d’être une adulte. où alors ce moment où tu as mis des talons pour la première fois et où tu t’es rendue compte que ça te changeait beaucoup en fait. où alors c’est ce jour où t’as passé commande pour des vêtements un peu plus extravagants que tes jeans habituels.
tu sais pas trop quand ça à commencé, en fait. pourtant maintenant tu t’épanouies là dedans. t’aimes les frissons d’angoisse que t’as avant de faire face à la foule, t’aimes aussi la chaleur des feux des projos qui t’eblouissent toute la soirée. même les heures de répèt où tu passes ton temps à te foirer, à bafouiller, à trébucher sur tes vêtements invisibles, tu les aimes.
t’es pas connue, tu gagnes pas très bien ta vie pour le moment, alors tu savoures ces moments là et le reste du temps, t'es derrière un comptoir dans un café pas très connu de londres qui fonctionne à moitié.